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DIARIATA N’Diaye

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Diariata N’Diaye est une artiviste (fusion des mots « artiste » et « activiste ») engagée dans la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes depuis près de 20 ans. Elle crée un groupe de rap féminin à l’âge de 15 ans avant de basculer dans le slam et de prendre Diata comme nom d’artiste.

Avec le guitariste Patrick Dethorey, elle fonde le groupe Dialem en 2002 et crée le spectacle "Mots pour Maux" qui aborde les violences faites aux femmes. Elle parcourt les établissements scolaires, les associations et les salles de spectacles pour sensibiliser les publics à ces questions. Ses chansons ainsi que les ateliers d'écritures qu'elle mène permettent à de nombreuses victimes de dénoncer les violences qu'elles subissent. Le spectacle joué près de 400 fois sur l'ensemble du territoire national est toujours d’actualité.

En 2015, de son expérience et de ses échanges avec les victimes, elle fonde l’association Resonantes, spécialisée dans la sensibilisation et l’orientation des 15/25 ans. Elle crée la même année l'application App-Elles pour les victimes de violences et leurs proches. Diata utilise l'art sous différentes formes pour réveiller les émotions des publics qu'elle rencontre et leur permettre d'entrer en empathie avec les victimes de violences. Avec son dernier spectacle,"Il était une voie" elle poursuit son combat avec la volonté de faire des violences un sujet désagréable comme les autres.

Bolewa Sabourin

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Né d’un père congolais de Kinshasa et d’une mère française de La Rochelle, Bolewa Sabourin est à l’image de toute une génération : au carrefour de ses multiples identités. Ce jeune homme a connu l’exil depuis la naissance, voguant entre les ports d’attache géographiques et sentimentaux. Abandons, décrochage scolaire, sans domicile fixe, pertes de proches, il traverse les difficultés avec résilience malgré de profondes blessures. C’est lors d'un voyage en quête de ses origines familiale et la danse traditionnelle congolaise comme fil conducteur, qu’il reviendra à ses racines. À son retour en France, il fait le choix de changer sa destinée. Danseur, artiviste et orateur et co-auteur de "La rage de vivre", Bolewa use aujourd'hui de son art et de son militantisme effréné pour donner aux autres ce que la vie lui a refusé.

Entre Paris et Kinshasa.

En 2008, après plusieurs années d'engagement citoyen mais également dans le monde associatif, il co-fonde avec son ami William Njaboum, Ph.D, l’association LOBA qui signifie « exprime-toi » en lingala (langue du Congo). L’association a pour objet de « mettre l’art au service de la cité » : promouvoir la culture au travers de la danse, la musique et les arts graphiques ; la danse étant cependant l’activité principale. En 2016, il décroche un Master en Sciences Politiques à la Sorbonne, sans jamais avoir réussi le bac. Pari gagné, une nouvelle page se tourne.

Le 8 mars 2016, Bolewa rencontre le Dr. Denis Mukwege, gynécologue de renom qui « répare » gratuitement, depuis 1996, les victimes de viol par les milices armées qui sévissent dans l’Est du Congo. À la fin de la conférence, une main se pose sur son épaule : le docteur lui demande de lui proposer un projet. Son engagement va alors prendre un nouveau tournant et pour aider le chirurgien, Bolewa propose son éternel outil de résilience : la danse.

C'est ainsi qu'il développe des ateliers de danse comme thérapie. Le projet "Re-Création" est né, une nouvelle antenne de LOBA mettant cette fois-ci « l’Art au service de la Santé ». Bolewa aide les femmes victimes de violence à se reconstruire psychologiquement par le biais d'une méthode alliant la danse et psychothérapie.

La Thérapie RECREATION

Au fur et à mesure de ses travaux, Bolewa élargit son champ d'actions pour "repenser la place des hommes dans notre société" et s’exprime régulièrement sur le thème des masculinités.

François Gautret

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Acteur culturel aux multiples casquettes, il fonde RStyle en 1999 avec laquelle il créé différents rendez-vous incontournables dans le domaine de la street culture, notamment l’Urban Films Festival. Il est le commissaire de l’exposition Hip-Hop 360 à la Philharmonie de Paris et directeur artistique du programme City Breakers dans le cadre d’Impact 2024. Ancien danseur de Breaking, il développe une sensibilité à cet égard. Il est persuadé que c’est par la culture et le sport qu’on créé du lien social.

Disek

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Disek est né 1980 à Sarcelles et a grandi dans le 77.

En 1997 il commence à graffer en parallèle de ses études en école d’arts appliqués à Paris. Adepte du writing, il explore le tracé de la lettre et peint sur les murs et rideaux de fer des magasins.

Fin 2003 il crée avec deux amis des calendriers qu’ils vendent à la sauvette aux puces de Clignancourt et à Châtelet. En une semaine ils écoulent les 1 000 premiers exemplaires et en sortent 3000 nouveaux tirages, tous vendus au bout d’un mois. L’argent récolté leur permet de réaliser le fanzine Painterz qui deviendra un CD-rom de graff dans lequel ils intègrent leurs premières vidéos d’interviews d’artistes.

Disek commence à voyager dès 2010 et peint pour la première fois à l’étranger au Brésil en 2014 : c’est alors le début d’une nouvelle aventure ! Prenant conscience qu’il peut réunir ses deux passions, il entame un tour du monde de 2015 à mi 2019. À son retour, son passeport atteste de plus d’une trentaine de pays visités dans lesquels il a laissé sa trace. Il crée une chaîne Youtube Disek TV et publie en avril 2020 la première vidéo de sa série J’irai graffer chez vous tournée un an plus tôt à Bornéo.

Ce qu’il aime dans le graffiti, c’est la liberté qu’il procure : « Tu ne peux pas te sentir plus libre qu’en faisant un truc que t’as pas le droit de faire » explique-t-il. Il conçoit avec la même liberté ses lettres, laissant s’échapper la couleur des contours. Sur mur, il recherche une dynamique dans ses lettrages tout en restant lisible. Utilisant des couleurs vives, il ajoute des traits de lumière permettant de jouer sur des effets de brillance. L’énergie qu’il ressent dans la rue doit se retranscrire dans ses graff et l’impact visuel doit être percutant, immédiatement identifiable. Il applique la même dynamique dans son travail d’atelier tout en s’éloignant de la lettre pour des sujets plus figuratifs.



Thomasine Zoler
Guide conférencière
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